Les deux projets qui vont vous être présentés ici ont la double particularité d’être originaires de Bretagne et d’être respectueux de l’environnement. Le premier donne une seconde vie aux objets dont nous ne voulons plus, le second est un transport en commun écologique.
La Récuperie
La Récuperie est une association loi 1901 basée à Lézardrieux, dans la presqu’île du Trégor, dans les Côtes-d’Armor, en Bretagne. Son objectif : récupérer des tonnes d’objets de toutes sortes pour les valoriser et leur offrir une seconde vie, plutôt que de les voir finir à la déchetterie.
Une fois ces objets détournés, peints ou transformés, ils sont proposés à la vente à tout petit prix.
Aux commandes de cette association 1901, trois jeunes bretonnes qui débordent d’idées. N’hésitez pas à faire un tour sur leur page Facebook (https://www.facebook.com/larecuperie) pour vous rendre compte de leur ingéniosité.
Via la plateforme de financement participatif Ulule, elle cherche à récolter 3500 euros qui serviront à payer :
- les trois premiers loyers du local
- les assurances obligatoires
- le petit outillage et les fournitures nécessaires à la transformation et à la valorisation des objets récupérés
- la commission de Ulule (8%, soit 280 euros)
- les frais d’envoi des contreparties.
Pour donner un coup de main à ces trois jeunes Costarmoricaines et à leur projet éco-citoyen, rendez-vous sur http://fr.ulule.com/la-recuperie/.
Vélomnibus
En 2005, cinq familles se lancent dans la conception d’un moyen de locomotion original qui allie convivialité et respect de l’environnement. Son nom ? Le vélomonibus.
Il s’agit d’un sorte de bus propulsé, non par un moteur à essence, mais par 12 pédaleurs. En plus d’un chauffeur, il peut également accueillir 8 passagers supplémentaires.
La première version de ce projet breton demande près de onze mois de travail et pèse 950 kg. En 2012, toujours sur leurs propres deniers, ces cinq familles conçoivent une nouvelle version qui, en plus de s’être allégée de 200 kg, atteint une vitesse plus importante.
Pour concevoir la version 2015, les porteurs du projet veulent franchir un cap et font appel à deux PME. La première entreprise est en charge d’un véritable design pour le vélomibus, tandis que la seconde start-up a développé une technologie unique pour ce qui est de la transmission, ce qui permettrait à cet engin de se déplacer nettement plus rapidement (en plus d’avoir perdu 250 kg)
Mais pour tout cela, il faut de l’argent. L’objectif de la collecte lancée sur Ulule est la création du premier prototype qui, si tout se déroule bien, devrait aboutir à une version commercialisable susceptible d’intéresser par exemple les entreprises du tourisme et de l’événementiel.
Pour soutenir ce projet, rien de plus simple, il suffit de faire un tour sur la page http://fr.ulule.com/velomnibus-30/. Des contreparties sont proposées.
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